La production culturelle en France
Il peut y avoir un arbitraire à laisser l'Etat décider de la culture : Ovide dût s'exiler car il ne plaisait pas à auguste au contraire de Virgile. Hermann Broch "la mort de Virgile" (1945) explique que le créateur a le risque de se sentir dépossédé par le monarque.
Défense de la culture nationale
L'exception culturelle aux accords du GATT a gagné : exclusion pure et simple des productions audiovisuelles et culturelles du champ des accords de libre-échange.
Culture et Etat en France
Il existe une particularité française selon laquelle l'Etat se trouve nécessairement au coeur de toute réflexion sur la culture. Création en 1959 d'un Ministère des Affaires Culturelles, placé sous l'autorité d'André Malraux. Malraux était très attaché à la célébration des morts. Ensuite notamment J. Duhamel, qui voulait développer un climat de liberté créative et non de dirigisme culturel. Le Général De Gaulle était protecteur des Arts et des Lettres.
Sous V. Giscard d'Estaing commence un relatif désintérêt et désengagement de l'Etat. Depuis 1981, on assiste à l'accroissement de ce ministère (1% du budget), mais changement de sa nature (plus audiovisuel, notamment). Développement constant depuis 1981 des pouvoirs et des moyens des DRAC (direction régionales des affaires culturelles). Développement du mécénat d'entreprise (rapporte près d'un milliard de francs par an), sur le modèle des Etats-Unis. Importance des familles Schlumberger, Prouvost ou Masurel).